ESSAI SUR L'INTERNATIONALE CHRETIENNE ET LES NATIONALITÉS A LA FIN DU MOYEN ÂGE I. LE PROJET DE CROISADE DE CHARLES II D'ANJOU, ROI DE SICILEDans ses récentes considérations sur "quelques problèmes de l'histoire des Croisades", M. J. L. La Monte, dont il n'est plus besoin de rappeler ici les importants travaux[1], faisait remarquer combien le point de vue des historiens avait évolué, depuis un demi-siècle, quant au sens et à l'étendue qu'il convenait de donner au phénomène des croisades. Il notait la tendance moderne d'ajouter à la chronologie classique des expéditions en Terre Sainte – d'une part les guerres antérieures des cités maritimes d'Italie contre les Arabes, et même celles des empereurs byzantins contre les Musulmans –, de l'autre, les projets et les tentatives de la fin du Moyen-Âge, qui précèdent les guerres contre les Turcs Ottomans, à l'époque moderne. Il n'est pas jusqu'à la relation de la campagne du général Allenby en Palestine, en 1918, qui n'ait été considérée comme une suite à celle du continuateur anonyme de Guillaume de Tyr! Si la "brève esquisse" de Nicolas Iorga et l'ouvrage considérable le M. René Grousset s'arrêtent encore à la chute de St. Jean d'Acre en 1291[2], la "croisade à la fin du Moyen-Âge" de M. A. S. Atiya[3] reprend le thème déjà développé par Delaville Le Roulx et Iorga lui-même dans son livre sur Philippe de Mézières, complété par ses "Notes et extraits pour servir à l'histoire des croisades au XVe siècle". À cette époque tardive, les projets sont d'ailleurs plus nombreux que les expéditions, si bien que dans le défi qu'il adressait au doge de Venise, en 1404, le maréchal de Boucicaut croyait devoir formuler cet aphorisme, qui ne vaut pas seulement pour l'époque des croisades: "pour ce que tout fait de guerre et de bataille se doit plus mener par œuvre que par parole…"[4].C'est donc à bon droit que le plus récent des historiens de cette époque, M. Atiya, a intitulé la partie de son livre qui en traite d'ailleurs abondamment: "propagande et projets"[5]. L'on a dit jadis de l'épopée des croisades, qu'elle faisait succéder l'Odyssée des marchands et des navigateurs à l'Iliade des barons, qui avaient les premiers, pris la croix pour délivrer le Tombeau du Seigneur[6]. L'on pourrait dire également que dans cette phase ultérieure, la plume des mémorialistes et faiseurs de projets tiennent lieu, pendant quelque temps tout au moins, de l'épée des gens de guerre, qui oublie de pourfendre l'Infidèle. À partir de la chute des dernières places fortes de Syrie, que l'indifférence des chrétiens avait laissé tomber aux mains des Mamelouks, la croisade est une affaire d'écriture: appels, projets, proclamations, pamphlets, qui représentent exactement ce qu'est de nos jours l'action de la presse sur l'opinion publique. Ce n'est que vers le milieu du XIVe siècle que l'idée reprend corps et marque à nouveau son emprise sur les esprits chevaleresques et aventureux, par les exploits d'Humbert de Viennois, de Pierre de Lusignan et d'Amédée de Savoie, en attendant qu'une armée entière de croisés vienne charger les janissaires dans la plaine fatale de Nicopolis.Cette phase de projets n'est cependant en aucune manière dénuée d'intérêt; la propagande en faveur de la croisade, les mémoires qui précisent des objectifs et indiquent des méthodes pour les réaliser n'en font que mieux ressortir le sens et la portée véritable. C'est pourquoi ils ont été maintes fois déjà publiés, reproduits ou analysés; il en devient presque superflu de mentionner les noms désormais célèbres de Raymond Lulle, Pierre Dubois ou Marino Sanudo l'Ancien. Leurs ouvrages ont été précédés cependant de quelques autres écrits moins connus, dont l'un, à ma connaissance tout au moins, est demeuré par une étrange infortune, inédit jusqu'à ce jour. L'"Hystoria de Desolacione… Civitas Acconensis", écrite par Thaddée de Naples au lendemain de la prise de St. Jean d'Acre, a en effet été publiée dès 1873 par le comte riant[7]. Le "Liber Recuperationis Terre Sancte" de Fidence de Padoue a trouvé un éditeur dans le P. Golubovich[8]. Mais le premier et le plus important des avis ou "conseils" qui parvinrent au pape Nicolas IV, au moment où ce désastre l'avait décidé de faire entendre à nouveau l'appel héroïque de Clermont, celui du "premier témoin entendu"[9] qui fut Charles II d'Anjou le Boiteux, Roi de Sicile, n'a été consulté jusqu'ici que dans le texte du manuscrit, d'ailleurs unique, conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris. J'ai eu à mon tour, après Delaville Le Roulx qui fut le premier à le faire connaître et à l'analyser dans son grand ouvrage, l'occasion de l'examiner et d'en prendre copie, lors de mon passage à Paris, avant le Congrès International des Sciences Historiques de Zurich, en août 1938. Ce n'est donc pas un texte inconnu: après Delaville Le Roulx qui en avait fait usage, T. G. Djuvara l'avait inclus, bien que l'on s'étonne un peu de l'y voir figurer, dans la liste de ses "cent projets de partage de la Turquie"[10]; M. Atiya en a également donné un bref résumé[11] et d'autres auteurs ne se sont pas fait faute de la signaler, en y retrouvant des idées développées plus tard par Pierre Dubois ou Marino Sanudo, dont les œuvres ont eu une meilleure fortune[12]. Je crois cependant qu'il n'est pas sans utilité d'en publier le texte intégral, non seulement pour combler une lacune qui demeure à peu près inexplicable, mais aussi pour l'intérêt qu'il apporte à une discussion, dont les éléments principaux sont redevenus singulièrement actuels. Ce n'est pas un effet, un simple avis militaire, le plan stratégique d'une expédition contre les Infidèles, à ajouter à tant d'autres réalisés ou restés à l'état de projet; ainsi que l'on pourra s'en rendre compte, il s'agit d'un plan beaucoup plus vaste, d'une véritable organisation internationale de la croisade, avec son armée, ses finances et sa direction politique, projet assurément repris et amplifié par Pierre Dubois ou d'autres, mais bien celle d'un souverain qui n'a peut-être pas été toujours heureux dans ses entreprises militaires, mais dont le prestige n'en était pas moins réel, et qui avait hérité de son père, Charles Ier, une tradition politique concernant les chrétiens de Terre Sainte et le royaume de Jérusalem[13]. Nous nous en occupons ici, moins comme d'un projet de Croisade, que d'un plan d'organisation de l'Internationale chrétienne à la fin du Moyen-Âge; l'œuvre de Charles II n'est pas, à ce point de vue, seulement un nouveau dessein de reprendre le royaume de Jérusalem, dont son père avait porté le titre, qu'une préface lointaine au "grand projet" d'Henry IV et de Sully, aux écrits de l'abbé de St. Pierre, ou même aux travaux de la Société des Nations et de ceux qui tentent d'édifier un ordre nouveau de l'Europe et du monde, à travers les bouleversements et les vicissitudes de la plus terrible des guerres. Il nous a paru que dans le débat tant de fois séculaire, qui oppose la raison supérieure d'une organisation internationale de la paix et de la justice, à l'instinct particulier, toujours vivant, des groupes ethniques et des nationalités, cette expérience d'un autre âge offrait un intérêt réel et demandait à être mieux connue. * Le manuscrit en lui-même ne présente d'ailleurs aucune difficulté. Écrit sur parchemin, en français de l'époque, dans l'écriture gothique du XIVe siècle, il occupe les feuillets 183vo-190 d'un volume[14], dans lequel se trouvent réunis des écrits et des pièces diverses concernant l'Ordre de St. Jean de Jérusalem, dont plusieurs ont été publiés en partie par Delaville Le Roulx, dans son Cartulaire général des Hospitaliers. Le volume contient en tout 305 feuillets numérotés, plus deux préliminaire, marqués A et B[15]; on peut en lire du reste la description détaillée au Catalogue des Mss. Français de la Bibliothèque Nationale, ancien fonds, no. 6049. Le titre du mémoire est indiqué en tête du premier feuillet: Ce est le conseill del Roy Karles, et c'est celui que nous lui avons conservé.Une brève introduction de quelques lignes nous renseigne sur la date du projet et les motifs qui en ont déterminé l'envoi: après la perte de St. Jean d'Acre, le Pape Nicolas IV (1288-1292) s'adresse "aux rois, princes et prélats" de la chrétienté, en demandant leur avis sur trois questions: la guerre contre l'Infidèle, les moyens de reprendre et de garder la Terre Sainte et l'union de l'Ordre des Hospitaliers et de celui du Temple. De tous les avis qu'il reçut, celui de roi de Sicile produisit le plus d'impression et fut adopté en principe par le Souverain Pontife, mais la mort de Nicolas IV en avril 1292 et le peu d'empressement que montraient les autres seigneurs et souverains chrétiens pour la croisade en firent ajourner indéfiniment l'exécution. C'est donc entre août 1291, date à laquelle le pape faisait connaître au roi de France la double perte de St. Jean d'Acre et de Tyr, et avril 1292, que le "conseil du Roi Charles" est parvenu à la cour de Rome[16]. Bien que resté à l'état de projet, il dut cependant circuler, puisque l'on en retrouve les principales idées développées dans d'autres mémoires, qui lui font suite; nous aurons l'occasion de noter sur plusieurs points essentiels l'influence de cette première rédaction, qui semble avoir été considérable.L'avis de Charles II porte essentiellement sur deux points principaux: la stratégie de la croisade et l'organisation d'une force internationale, au service du St. Siège, destinée à assurer d'une manière permanente les effectifs et les frais de l'expédition.L'esprit de ces recommandations est empreint, comme on l'a déjà fait remarquer, "de la plus vulgaire prudence"[17]; c'est l'avis d'un souverain pleinement conscient des réalités, et non d'un faiseur d'utopies. Il débute par une déclaration d'une franchise presque brutale: entreprendre "passage général serait folie". Ce serait méconnaître la force redoutable de l'adversaire; le "Soudan" d'Égypte, qui dispose de toutes les forces de l'Islam et dont le prestige est immense, à la suite de ses victoires répétées sur les chrétiens qu'il à chassés de Terre Sainte et sur les Tatars, qu'il a vaincu trois fois en bataille rangée[18]. Les chrétiens n'ont plus aucun "refuge", c'est-à-dire aucune base sur les côtes d'Égypte ou de Syrie, pour servir de point d'appui à un débarquement. Mais en admettant que ce débarquement réussisse, malgré la défense de l'ennemi, le Soudan et ses troupes n'auraient qu'à se retirer vers l'intérieur et à attendre les effets inévitables du climat chaud et humide; les maladies ne manqueraient pas d'éclater et l'armée des croisés diminuerait tous les jours. Il convient d'adopter résolument une méthode toute différente. Le roi se livre ici à des considérations que l'on qualifierait de nos jours proprement de "géopolitiques": ses vues, qui sont celles d'un politique avisé, se fondent en effet sur une connaissance très exacte de la géographie. La force principale du Soudan réside, à son avis, dans la longueur et la richesse du littoral dont il exerce le contrôle. La plupart de ses revenus lui viennent des ports où se rencontrent les marchands de l'Orient et de l'Occident. C'est par là également qu'il reçoit le fer et le bois, que "li mauvais crestiens" lui apportent, malgré les commandements de l'Eglise, qui les excommunie pour ce trafic illicite avec l'ennemi de la chrétienté. Mais surtout – et on ne laisse pas d'être étonné de la précision de ces renseignements – c'est par là qu'arrivent à l'Égypte musulmane les renforts tirés des régions voisin de la mer Noire: la milice des Mamelouks qui venait d'asseoir ses chefs sur le trône du Caire, se recrutait en effet parmi les esclaves achetés chez les peuplades à demi sauvages du littoral de la Circassie et du Caucase: beaucoup étaient d'origine coumane[19]. On les prenait tout jeunes et ils recevaient une éducation militaire qui en faisait "les meilleurs gens d'armes des Infidèles", d'une réputation égale à celle qu'auront plus tard les janissaires des empereurs ottomans[20].C'est donc là qu'il s'agit de frapper l'ennemi, au point le plus sensible: il faut mettre la côte à sac et détruire le port d'Alexandrie, son principal entrepôt et sa base navale la plus considérable.Pour mener à bonne fin cette guerre commerciale, il suffit d'un blocus économique qui sera assuré par cinquante galères et cinquante vaisseaux de transport, capables de porter environ 1.500 hommes d'armes et leurs chevaux. Cette flotte croiserait au large des côtes de l'Égypte et empêcherait toute communication avec la Méditerranée. Elle tenterait sur des points différents de débarquer de petits détachements, qui se contenteraient d'une brève incursion, en pillant et détruisant tout sur leur passage. Ce n'est qu'après avoir ruiné l'Égypte, par le blocus et des opérations navales ainsi conduites, que l'on pourrait tenter "le grand passage".Les grandes lignes de l'entreprise une fois arrêtées au point de vue stratégique, il convient d'en assurer l'exécution; c'est ici que le projet du roi de Sicile prend véritablement de l'ampleur. La flotte du blocus est facile à réunir: le roi de Chypre, les Templiers et les Hospitaliers fourniront chacun dix vaisseaux, le reste des cent navires sera levé par le St. Siège, qui se chargera également de recruter les 1.500 hommes d'armes du corps expéditionnaire. Mais il faut voir plus loin, s'occuper de maintenir ces effectifs au complet et d'assurer le recrutement d'une armée permanent de la croisade. À cet effet, le roi reprend à son compte l'idée d'une union des ordres religieux ou militaires; il en était question depuis Saint Louis, et le pape Grégoire X l'avait prônée au concile de Lyon en 1274. Nicolas IV, à ce qu'il semble, ne pensait qu'aux Templiers et aux chevaliers de l'Hôpital. Mais Charles II proposait une solution d'une portée bien plus générale; c'étaient tous les ordres qu'il convenait de fondre en une seule "religion": l'Hôpital, le Temple, les Teutoniques, Calatrava, Saint Antoine, la Trinité, les chevaliers d'Altopasso, de Roncevaux, les Prémontrés et les frères de Grammont[21]. À cet ordre nouveau il fallait un chef unique; ce serait un fils de roi, ou tout au moins un homme de haut lignage, auquel l'on promettrait le royaume de Jérusalem. Toutes les terres et les ressources de ce royaume conquis sur l'Infidèle appartiendraient de ce fait au nouvel ordre de chevalerie et à son grand-maître. Mais, en organisateur vraiment "prud'homme et sage", selon l'esprit du temps, le roi ne s'en tient pas à ces éventualités. Il exige que toutes les dîmes perçues par toutes les églises de la chrétienté, que toutes les aumônes reçues par le clergé constituent un fonds général à la disposition du grand-maître de l'ordre. Tous les droits d'achats et de ventes perçus dans toute la chrétienté devaient également être mis à sa disposition; de plus, tous ceux qui ne partiraient pas pour la croisade auraient l'obligation de se racheter, et leur "rançon" s'ajouterait aux sommes déjà considérables réunies par l'application rigoureuse de ces mesures fiscales. Les privilèges les plus étendus étaient assurés à l'ordre: les chevaux et armures de tous les prélats, barons, chevaliers et gens d'armes, qui viendraient à mourir par toute la chrétienté, devaient lui faire retour, pour assurer la garde de la Terre Sainte. Il s'agissait donc d'une véritable mobilisation générale des forces chrétiennes de tous pays, tant au point de vue financier que militaire.Ces ressources immenses devaient entretenir une véritable armée permanente: 2.000 frères chevaliers et 200 sergents devaient être réunis et équipés, prêts à partir au premier signal. Ils devaient tous porter le manteau vermeil à la croix blanche, réunissant ainsi que les couleurs du Temple et celles de l'Hôpital: les prêtres et sergents porteraient ces mêmes manteaux en "camelin", donc d'une étoffe plus grossière; selles, écus et jambières seraient marqués du même signe, lequel devait également figurer sur les bannières de l'armée. Ce n'est donc ni plus ni moins qu'un projet fort détaillé et minutieux d'uniforme militaire, qui est même le premier de ce genre au Moyen-Âge. Nous aurons l'occasion de revenir sur cette question, qui accentue l'aspect "moderne" des idées militaires et politiques du monarque angevin. C'est avec la même minutie qu'il décrit l'organisation de cette troupe "régulière", dans toute l'acception du terme: chaque chevalier est pourvu de trois chevaux et d'une mule, ainsi que de deux écuyers "preux et vigoureux", et, si faire se peut, de bonne lignée; il faut donc ajouter 4.000 écuyers à l'effectif. Ceux-ci doivent être d'ailleurs en mesure de remplacer aussitôt leur chevalier, s'il était tué: tout ce corps d'élite doit tenir garnison en Terre Sainte et pouvoir remplacer aussitôt ses pertes éventuelles.Le roi revient ensuite aux préparatifs du "grand passage"; la question du budget le préoccupe évidement plus qu'autre chose. Il se propose d'ajouter encore aux ressources qu'il avait prévues, en versant au fonds de la croisade les sommes résultant de toutes les successions des papes, princes, cardinaux et autres grands personnages, ouvertes depuis quinze ans, parce que la plupart d'entre eux ont voulu laisser "moult grand-chose" à la cause chrétienne.À une expédition d'une aussi grande envergure il faut une base navale et de ravitaillement: le roi propose l'île de Chypre, "plantureuse de tous biens" ou, sur la côte de Syrie, St. Jean d'Acre et Tripolis, mais on consultera à ce sujet les gens qui ont été outre-mer et qui sont assurément mieux au courant de ces questions. Il convient de donner de grandes franchises aux "Génois, Pisans, Vénitiens, Marseillais et Catalans" pour les attirer et les encourager à s'établir dans les villes de la Terre Sainte reconquise. L'importance économique des marchands méditerranéens et de leurs colonies commerciales est donc pleinement reconnue, pour la mise en valeur des territoires arrachés aux Infidèles.L'ordre unique, à la croix blanche, devra également être chargé de l'entretien de tous les hôpitaux de la chrétienté. Lorsqu'il sera en campagne, l'on aura soin d'assurer une étroite liaison entre l'armée de terre et la flotte; celle-ci ne devra pas s'éloigner, parce que sa présence maintient le moral des troupes. Un frère de l'ordre sera, de plus, délégué pour chaque province, afin d'y accompagner le légat envoyé par le pape, pour percevoir les sommes dues pour la croisade.
[1] Some problems in crusading historiography, Speculum, XV, 1, 1940, p. 57 et suiv.[2] Histoire des Croisades, 3 vol., Paris, 1934-1936.[3] The Crusade in the later Middle Ages, London, 1938.[4] Delaville Le Roulx, La France en Orient au XIVe siècle, II, Pièces justificatives, p. 166.[5] Ouvr. cité, p. 29 et suiv.[6] N. Iorga, Essai de synthèse de l'histoire de l'humanité, t. II, Le Moyen Âge, p. 284.[7] Hystoria de Desolacione et Conculcacione Civitatis et Totius Terre Sancte, éd. du Comte Riant, Genève, 1873.[8] Biblioteca Bio-Bibliografica della Terra Santa e dell'Oriente Cristiano, II, pp. 9-60.[9] J. Delaville Le Roulx, La France en Orient au XIVe siècle, p. 16 et suiv.[10] Paris, 1914, pp. 10-11.[11] Ouvr. cité, pp. 35-36.[12] Cf. W. J. Brandt, Pierre Dubois: modern or medieval?, American Hist. Review, XXXV, 1930, p. 516.[13] L'observation a été faite par M. L. Halphen, lors de la communication du prof. R. Holzmann au Congrès des Sciences historiques de Zurich.[14] Paris, Bibl. Nat. Ms. jr., no. 6049.[15] Il n'y a pas de feuillet portant numéro 1.[16] C'est à tort que T. G. Djuvara, ouvr. cité, p. 10, l'a daté "vers