VLADIMIR KAZAN - ARCHÉOLOGUE DU FUTUR: un nouveau film lancé par l'Institut culturel roumain de Bruxelles

Un nouveau film de la série „Présences culturelles roumaines au Benelux”, projet très apprécié du grand public dans l'espace de référence, sera lancé le 30 juin 2021 sur les canaux de communication de l'Institut culturel roumain à Bruxelles.

Cette nouvelle vidéo est consacrée à l'œuvre de Vladimir Kazan, sculpteur d'origine roumaine qui vit en Belgique depuis plus de 35 ans. Le film met en lumière à la fois l'œuvre et son créateur, évoquant une série de moments biographiques et d'œuvres emblématiques de l'artiste. L'auteur du scénario de ce film est Jan de Maere, critique d'art et professeur d'histoire de l'art à la Vrije Universiteit Brussel.

Le concept du film comprend une sélection de sculptures faites de pierre et de métal, sculptures qui semblent surgir du passé, mais appartenant au présent et préfigurant en même temps de multiples symboles pour l'avenir. Tant par le format de son scénario que par les images qui illustrent le parcours artistique du sculpteur roumain, mais aussi par les témoignages de critiques d'art de renom de Belgique, de France, du Luxembourg ou de Roumanie, le film est un document d'archive pertinent, au-delà de sa valeur esthétique. , étant à la fois une excellente occasion de connaître et de promouvoir les œuvres des créateurs roumains présents dans l'espace Benelux.

Vladimir Kazan avoue : « Je travaille comme un archéologue : patiemment, seconde après seconde, couche après couche, dans le rythme saccadé du marteau et du burin. Plus j’avance, plus ma perception du temps change. Les surfaces s’organisent, les écritures donnent la clé et le sens de la découverte. La seconde présente contient alors la seconde passée et la seconde future, dans un flux continu. Je découvre un vase, un coffret, un objet mystérieux. J’arrête au moment le plus abstrait, le plus intriguant. Quelle époque, quel siècle, quelle civilisation ? Le passé, le présent et le futur coexiste. Le temps chronométrique divisé minutieusement en minutes et secondes est devenu lui aussi pure abstraction. »

Se référant au travail de Vladimir Kazan, le célèbre critique d'art belge Wim Toebosch a déclaré à Arts Antiques Auction : « On comprend et on croit volontiers Vladimir KAZAN quand il déclare que la base de son œuvre est son propre plaisir à travailler, à manipuler le bronze, le laiton et la pierre bleue belge – une découverte pour cet artiste d’origine roumaine. Mais son plaisir se double de notre admiration profonde pour ces stèles, ces coffres, ces cubes, ces portes qui non seulement marient le métal et la pierre d’une façon remarquable et intrigante, comme si la nature elle-même l’avait voulu ainsi, mais qui évoquent avec une acuité exceptionnelle l’idée enracinée dans l’esprit du sculpteur : que l’art est un flot, un écoulement permanent dans le temps et que celui-ci laisse des traces dans toutes les œuvres de l’homme. Ce sont ces traces que Kazan inscrit, avec une rare sensibilité et une discrétion délicate, dans des surfaces de ses œuvres. Chaque pièce est un palimpseste qui reste déchiffrable sur plusieurs couches et qui a acquis, dans ses pérégrinations, une surprenante patine. »

Les événements de l'ICR Bruxelles dans la série Présences culturelles roumaines au Benelux, ont débuté en 2020 avec deux documentaires très appréciés du public, ayant comme invités Maurice Van der Speeten et Jan Willem Bos, deux des partenaires prestigieux de la représentation de l'ICR en Belgique. Le projet s'est poursuivi avec deux épisodes consacrés aux sculpteurs roumains vivant et travaillant en Belgique : Marian Sava et Vladimir Kazan. Ces vidéos ont mis en lumière les créateurs roumains de l'espace de référence mais aussi les participations roumaines à des événements inscrits à l'agenda culturel du Benelux, des participations destinées à la permanence et qui parlent de créativité, de pertinence et de la valeur de l'art contemporain roumain à l'international.

Les événements s'inscrivent dans la stratégie de l'ICR Brussels visant à promouvoir les artistes roumains vivant et créant au Benelux.

Vladimir Kazan (né en 1952, Ploiești, Roumanie) a étudié à l'École des Arts de Ploiești et à l'Académie des Beaux-Arts de Liège. Il s'installe en Belgique où il crée son propre univers. Ses œuvres ont été exposées dans des centres culturels, des galeries et des foires d'art dans de nombreuses villes européennes telles que : Bruxelles, Strasbourg, Aix-la-Chapelle, Bari, Berlin, Bruges, Francfort, Genève, Cologne, Padoue, Palerme, Paris, Rome.

L'artiste a été récompensé par de nombreux prix prestigieux tout au long de sa carrière. Parmi eux, le Prix "Etruria Arte", à Venturina, Italie, Prix de la ville de St. Ghislain, 1998, Belgique, Prix d'Architecture et de Rénovation Urbaine, 1993-1994, Liège, Belgique.

Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques en Belgique : Herk-de-Stad, Saint-Ghislain, "Hommage à Ockeghem", le Musée d'Interprétation de la Pierre à Sprimont, Liège, Université du Hainaut, Château d'Oupeye Italie, le San Vincenzo.

Vladimir Kazan a participé avec grand succès à d'importants colloques de sculpture tels que ceux du Musée de la Pierre, Sprimont, Belgique, en 1994, 1996, 1997, 2005 et au Skulpturen in Park, Môrfelden Waldorf, Allemagne. Il a d'innombrables expositions personnelles et collectives à travers le monde, dont le Salon de Mai, Bruxelles, 1992, Salon d'automne, Grand Palais, Paris, France, en 1996, T.O.P.O.S. Avelina, Fiera di Roma, Galerie Contemporart, Italie, en 1997, Art Paris, Caroussel du Louvre, Paris, France, Galerie Raphael, Francfort, Ludwig Forum, Aix-la-Chapelle, en 1997, Art Strasbourg, France, Cologne Fine Art, Galerie Raphael, Francfort, Allemagne, en 2016, Art UP, Lille, France, Galerie Art'n pepper, Belgique, en 2016, Art UP Rouen, France, Galerie Ephémère, Liège, Art Karlsruhe, Galerie Raphael, Francfort, en 2017.

Jan de Maere, critique d'art, professeur d'histoire de l'art à Vrije Universiteit Brussels et à l'Université Duke, est spécialiste de l'art flamand des XVIe - XVIIe siècles et fin connaisseur de l'art roumain contemporain, dont il a poursuivi et promu l'évolution au cours des 20 dernières années. En juillet 2015, le professeur Jan de Maere a été décoré par le Président de la Roumanie de l'Ordre « Mérite culturel » au grade de Grand Officier. En 2016, il a reçu la décoration de la Légion d'honneur, la plus haute distinction du gouvernement français.