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Georges Banu, spectateur inlassable de la scène européenne, a entendu les voix essentielles des grands metteurs en scène de sa génération.

Rencontre au Théâtre byzantin de l’Ambassade de Roumanie autour du livre de Georges Banu qui va présenter ses Récits d’Horatio en dialoguant avec son ami Jean Lebrun, réputé journaliste de France Inter. Des lectures de l’essais sont effectuées par Madalina Constantin et Frédéric Fisbach en complicité avec Alexandra Badea. Au terme de la manifestation l’auteur dédicacera l’ouvrage qui réunit des portraits et des aveux des maîtres de la scène européenne. Son dernier ouvrage est paru en roumain et en français:  Povestirile lui Horatio – portrete și mărturii ale maeștrilor scenei europene, editura Tracus Arte, iunie 2021 /Les Récits d'Horatio – Rencontres et paroles des maîtres de la scène européenne,  Actes Sud, novembre 2021.

Date : 6 décembre, 19 h

Sur le livre :

Horatio est l’ami dévoué auquel le prince Hamlet confie le soin de raconter son histoire. Georges Banu s’attribue métaphoriquement ce rôle afin de livrer les portraits des grands maîtres de la scène européenne dont il a été proche et de conserver leurs aveux, legs de la pensée orale propre au théâtre. Une occasion unique d’accéder à l’intimité de ces « princes » qui, de Jerzy Grotowski et Peter Brook à Ariane Mnouchkine et Eugenio Barba, de Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Peter Stein à Robert Wilson et Krzysztof Warlikowski, Anatoli Vassiliev ou Pippo Delbono, se trouvent réunis dans ce panorama personnel associant témoignages biographiques et aphorismes théoriques.

Georges Banu, comme Horatio, nourrit ses récits de la proximité avec ces hérauts légendaires et, en même temps, se dévoile car, comme l’a écrit Emil Cioran : « Il n’y a pas de confession plus profonde que lorsqu’on parle des autres ». 

Sur l'auteur: 

Georges Banu, universitaire et essayiste, a consacré de nombreux travaux aux figures emblématiques de la mise en scène moderne. Il s’est également penché sur les rapports théâtre-peinture, le théâtre oriental, et a traité de « l’acteur insoumis ». En France, il a reçu trois fois le prix du Meilleur Livre sur le théâtre par le Syndicat de la critique ainsi que le Grand Prix de l’Académie Française en 2014.

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