Programme janvier - février 2010

Vendredi 22 janvier à 20 h
« Benjamin Fondane et la philosophie existentielle »
Depuis plusieurs années, l'Institut Culturel Roumain s'est fait un devoir de mémoire de promouvoir la figure lumineuse et singulière de Benjamin Fondane. Débutant en Roumanie sous le nom de B. Fundoianu, ce poète, philosophe, cinéaste et critique juif d'origine roumaine s'est fait connaître à Paris dans les années 1920-1940. Proche des mouvements d'avant-garde parisiens, il garde cependant son indépendance d'esprit et développe une oeuvre riche et originale dans plusieurs domaines. Ami de Cioran, Tzara, Camus, Artaud, Brancusi, Man Ray et tant d'autres, Fondane crée une oeuvre ardente, inspirée, qui défend les droits de l'individu face à la raison castratrice et totalisante de certains courants de la modernité et face à la brutalité de l'histoire. Le Mémorial de la Shoah de Paris a consacré récemment une exposition importante à la vie et à l'oeuvre encore peu connues de Benjamin Fondane, mort à Auschwitz en 1944. Ouverte du 12 octobre 2009 au 31 janvier 2010, cette exposition fut et est encore accompagnée par toute une série de visites guidées, conférences, tables rondes, lectures, rencontres et projections de films. www.memorialdelashoah.org
Dans ce cadre, nous vous proposons une table ronde autour de la dimension philosophique, moins connue, de cette œuvre. Fondane, le poète, est devenu philosophe pour défendre la cause de la poésie, toujours soumise à des impératifs esthétiques, moraux ou politiques. Il l'est devenu par amitié pour le philosophe russe Léon Chestov, dont il fut le disciple le plus fervent dans le milieu parisien et, surtout, parce qu'il trouvait chez celui-ci un questionnement proche de ses propres préoccupations. À la fin des années 1930, Fondane est perçu comme l'un des principaux représentants de la philosophie existentielle en France. Sans rien renier de la pensée de son maître, il lui trouve de nouveaux champs d'application et l'inscrit dans un dialogue avec les grands courants de pensée de son époque.
PARTICIPANTS : Ramona Fotiade (Université de Glasgow), Nicolas Monseu (Université catholique de Louvain), Olivier Salazar-Ferrer (Université de Glasgow), JérômeThélot (Université de Lyon 3).
Animation : Michel Carassou, écrivain, directeur des éditions Non Lieu.
Salle de conférence de l'Institut Culturel Roumain
1 rue de l'Exposition – 75007 Paris
(M°Ecole Militaire)

Du 29 janvier au 6 février
Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand
Cette année a lieu à Clermont-Ferrand la 32 e édition du Festival et la 25 e édition du Marché international du Court-Métrage. Le plus important festival international du court-métrage en France
est ainsi renforcé par un marché du film destiné à promouvoir la production cinématographique du monde entier. Pour la première fois en 2009, la Roumanie a été présente dans le cadre du Marché international avec un stand organisé par l'Association ESTENEST, avec le soutien du Centre National de la Cinématographie de Roumanie. Le succès remporté par le stand roumain à Clermont-Ferrand a déterminé l'Institut Culturel Roumain à se joindre, en 2010, à l`Association ESTENEST pour le soutien de la présentation de la production roumaine de court-métrages, lors de cette nouvelle édition du Marché. Parmi les pays participants à l`édition 2010 : l'Allemagne, l'Espagne, la Grande Bretagne, les Pays-Bas, la République Tchèque, la Nouvelle - Zélande... pour n`en citer que quelques-uns. Bilan de l'édition 2009 du Marché international: 234 organismes dont 111 exposants /378 producteurs / 83 acheteurs /76 distributeurs / 415 représentants de festivals.
Pour plus d'informations : http://www.clermont-filmfest.com/index.php?m=2


FESTIVAL
Jeudi 28 janvier 2009 à 20 h
George Enescu entre ses contemporains
« … je ne désire plus qu'une chose au monde : traduire jusqu'à ma dernière heure ce qui frémit en moi, exprimer jusqu'à la goutte ultime le suc du fruit sauvage que les années ont mûri. Tant que j'existe, je veux chanter. Je rêve tout le temps, j'écoute sans comprendre, je m'évade en composant. La vie est un songe. Le songe est toute ma vie. » Bernard Gavoty, Les Souvenirs de Georges Enesco (Editions Curtea Veche, Bucarest, 2005)
Sur les traces de ce songe ininterrompu dans la musique et sa création, de jeunes musiciens roumains en master à des écoles prestigieuses de musique célèbrent la mémoire du compositeur roumain de plus en plus présent dans les panthéons personnels des virtuoses et des mélomanes. Car la noblesse, le raffinement de sa vision artistique enrichissent les potentialités d'une existence vouée aux valeurs humanistes, et deviennent engramme, modèle de vie, incontournable leçon d'humilité et d'exigence dans l'acte de la création. Dans l'espace d'un concert, les artistes ébauchent une carte sonore variée et complexe et restituent les recherches d'une époque, des compositeurs contemporains à Enescu.

INTERPRÈTES :
Axia Marinescu - piano (Ecole Normale Alfred Cortot)
Angela Marica - piano (Conservatoire de Gennevilliers)
Lucia Marica - violon (Royal Academy of Music de Londres)
Hannah Medlam - soprano (Ecole Normale Alfred Cortot)
Bogdan Varlan - clarinette (Conservatoire Royal de Bruxelles)

AU PROGRAMME :
• G. Debussy (1862-1918), Rhapsodie pour clarinette et piano – Axia Marinescu et Bogdan Varlan
• G. Debussy, Préludes. Canope, Feux d'artifice – Axia Marinescu
• Kurt Weill (1900-1950), Trois airs pour voix et piano – Hannah Medlam et Angela Marica
• E. Ysaÿe (1858-1931), Sonate n°3 pour violon seul op. 27 – Lucia Marica
• G. Enescu (1881-1955), Pavane et Bourée de la Suite op. 10 – Angela Marica
• G. Gershwin (1898-1937), Trois préludes pour violon et piano – Angela Marica et Lucia Marica
• F. Poulenc (1899-1963), Sonate pour piano à quatre mains – Axia Marinescu et Angela Marica
• G. Gershwin, I've got rhythm (pour piano à quatre mains) – Axia Marinescu et Angela Marica
Evénement organisé sous l'égide de la Société française de musique Georges Enesco.
Réservations indispensables au 01 47 05 15 31
Cité Internationale des Arts - Auditorium
18 rue de l'Hôtel de Ville – 75004 Paris
http://www.citedesartsparis.net/


Jeudi 28 janvier de 17 h à 21 h
« Open Studio » de Anca Benera
Née en 1977, Anca Benera est une des jeunes plasticiennes roumaines les plus active et les plus connues. Cofondatrice et directrice artistique du Centre d'Introspection Visuelle (www.pplus4.ro),
elle vit et travaille à Bucarest. Bénéficiaire de la bourse « Brancusi » accordée par l'Institut Culturel Roumain à la Cité Internationale des Arts de Paris, Anca Benera présentera à l'occasion d'un après-midi « portes ouvertes » plusieurs de ses projets mis en route pendant sa résidence. Dans ce but, son atelier restera ouvert au public pendant quatre heures et l'artiste répondra aux questions des visiteurs.
Anca Benera a ouvert plusieurs expositions personnelles dans des villes et pays différents: Futura Centre for Contemporary Art, Prague (2009) ; Galeria Noua, Bucarest (2008) ; Musée National d'Art Contemporain, Bucarest (2007) ; Betonsalon, Museums Quartier, Vienna (2006) ; Gallery Mie Lefever, Gent, Belgique (2005). Elle a aussi participé à de nombreuses expositions de groupe : « The Use of Every Sunbeam », Künstlerhaus Stuttgart (2008) ; « Manual », CCA Ujazdowski Castle, Varsovie (2008) ; « Uqbar », Berlin (2008) ; « The uncanny in Romanian contemporary art », Kontainer gallery, Los Angeles (2008), Florence Lynch gallery, New York (2007) ; « RE-construction », Biennale de Bucarest ; « For a happier tomorrow », Tom Christoffersen gallery, Copenhague ; « Someone else's house », Londres (2007).

Cité Internationale des Arts
Atelier de Roumanie
18 rue de l'Hôtel de Ville – 75004 Paris
(M° Pont Marie)

JANVIER
Autres événements
EXPOSITION
■ Jeudi 7 janvier de 18 à 21 h
« SHOW » de Vlad et Alina Turco
Ce jeune couple de plasticiens roumains propose un art ironique et provocateur, mais en même temps rempli d'une fraîcheur inattendue. Un art (post) conceptuel qui se nourrit des alluvions culturelles dadaïstes de leur pays natal, lues à travers le regard de Marcel Duchamp.
Commissaire d'exposition : David Rosenberg
Exposition ouverte du 5 au 16 janvier.
Galerie CROUS Beaux-arts
11 rue des Beaux-arts
75006 Paris

PARUTIONS RÉCENTES
LIGEIA – juillet-décembre 2009
www.revue-ligeia.com
Le dernier numéro (juillet-décembre 2009) de la revue biannuelle d'art LIGEIA s'intitule « L'Autre Europe. Art d'avant-garde et identité culturelle » et il est consacré à l'art moderne et contemporain de l'Europe de l'Est. Également dédié à l'anniversaire des vingt ans depuis les changements politiques intervenus dans cette région, ce numéro paraît sous la forme d'un ouvrage collectif substantiel de 250 pages, avec des illustrations noir et blanc et en couleurs. Coresponsables du numéro : Carmen Popescu et Magda Carneci.
La revue LIGEIA est en vente au Centre Pompidou et dans toutes les librairies et les bibliothèques d'art de France.









Mercredi 3 février à 20 h
La musique rend hommage à Anna de Noailles

« Elle était plus intelligente, plus malicieuse que personne. Ce poète avait la sagacité psychologique d'un Marcel Proust, l'âpreté d'un Mirbeau, la cruelle netteté d'un Jules Renard. » – Jean Rostand, préface à Choix de poésies d'Anna de Noailles, 1960 Née à Paris en 1876 avec le prénom de Anne- Elisabeth, la princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, descendante des familles de boyards Bibescu et Craiovesti de Roumanie, est la fille du prince Grigore Bibescu-Basarab, lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Brâncoveanu. En 1897, Anne épouse Mathieu de Noailles, quatrième fils du septième duc de Noailles. Anna de Noailles a écrit un grand nombre de poèmes, trois romans et une autobiographie. Son lyrisme passionné se déploie dans une oeuvre qui exalte les grands thèmes de l'amour, de la nature et de la mort. Au début du XXe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu ou encore Max Jacob. Anna de Noailles était si connue en son temps que plusieurs artistes de renom de l'époque firent son portrait telle Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche, le peintre britannique Philip Alexius de Laszlo, ou encore Auguste Rodin. Anna de Noailles est la première femme devenue commandeur de la Légion d'honneur, et l'Académie française nomma un prix en son honneur. Elle est aussi la première femme reçue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Elle meurt en 1933 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Ce concert se propose de rendre hommage à cette femme extraordinaire par l'intermédiaire de sa poésie et de plusieurs pièces musicales composées sur ses vers.

INTERPRÈTES :

Mihaela Mingheras : née en Roumanie dans une famille de musiciens, elle débute sa carrière comme soliste à l'Opéra de Galati. Installée en France, elle y continue sa carrière lyrique et chante des rôles divers notamment sous la direction de Richard Bradshaw, Guy Condette, Cyril Diederich, Laurence Foster, Alain Lombard, Friedrich Pleyer, Michelangelo Veltri aux côtés de Paata Burchuladze, Giovanna Casolla, Margarita Castro-Alberty, Gregory Kunde, Leontina Vaduva et Giogo Zancanaro. Mihaela Mingheras consacre son activité au récital, se produisant régulièrement en Europe: Requiem, Messe du Couronnement et Messe en Ut de Mozart, Magnificat et Passion selon Saint Jean de Bach, Magnificat de Vivaldi, Le Messie de Haendel, Te Deum de Dvorak, Requiem de Rutter, Requiem allemand de Brahms, et Les Saisons de Haydn au Théâtre des Champs-Elysées. Dans le cadre de la saison de l'Orchestre National de Lille (2004) elle chante Il Tramonto de Respighi. Elle est invitée à chanter à Bucarest avec l'Orchestre National de la Radio Roumaine des Airs de Concert de Mozart (2005), Les Chansons d'Auvergne de Canteloube (2006), La Dame de Monte Carlo de Poulenc (2006), Egmont de Beethoven (2009), Les Poèmes pour Mi de Messiaen (2009).

Le Quatuor Lalo a débuté en 1985 sous l'impulsion de Fernand Iaciu, violon super soliste de l'Orchestre national de Lille. Formé de musiciens issus de l'Orchestre national de Lille (dirigé par Jean Claude Casadesus), il s'est rapidement produit à Paris, lors de concerts prestigieux à la Salle Gaveau, l'Opéra Bastille, etc.(concerts d'ailleurs retransmis sur France Musique). Parallèlement son succès grandit dans la région Nord Pas-de-Calais et il se trouve fréquemment invité lors de manifestations diverses : Hôtel Scrive (DRAC), soirée de clôture des journées européennes du MEDEF, concert de prestige pour EDF, congrès pour la S.M.A.N., soirées privées pour le Rotary Club, etc. Depuis 1990, il a le privilège de travailler régulièrement avec les membres du Quatuor Amadeus ainsi qu'avec Rafael Hyllier (Quatuor Juilliard). Il se produit aussi dans de nombreux festivals en compagnie d'artistes confirmés tels que Jean-Claude Pennetier, Michel Portal, Gérard Caussé (récemment dans le cadre du Festival du Périgord Noir avec Martin Lovett, violoncelliste du Quatuor Amadeus).

Andreï Vieru, pianiste d'origine roumaine, s'est rapidement imposé au public français par ses récitals à la Radio France, à la Salle Gaveau, à la Cité de la Musique et au Festival de la Roque d'Anthéron. Il a publié à INA Mémoire Vive un double CD enregistré en concert, contenant entre autres l'intégrale de l'Art de la Fugue, puis enregistré pour Harmonia Mundi les Variations Diabelli, les Variations Goldberg de J.S. Bach, ainsi que les Tableaux d'une exposition de Moussorgski et Le Sacre du Printemps de Stravinsky (version à deux pianos, avec Dan Grigore). Il a récemment enregistré pour Alpha l'intégrale des deux livres du Clavier Bien Tempéré. Andreï Vieru a publié dans la NRF nombre d'essais, réunis en volume sous le titre Le Gai Ecclésiaste (Regards sur l'art), paru au Seuil en 2007, et dont la pureté de la langue française et l'élégance du style ont été comparées à celles de Cioran.

Lucia di Carlo, débute à 19 ans une carrière de comédienne professionnelle pour les Compagnies subventionnées de Franche-Comté : Théâtre de la Roulotte dirigé par Jean-Luc Lagarce - « Préparatifs d'une noce à la campagne » (1981) ; Compagnie de pantomimes de Franche-Comté dirigée par Laurent Decol - « Les yeux d'Aurore» (1982) ; Centre Dramatique National de Franche-Comté dirigé par Denis Lorca - « Le balladin du monde occidental» (1986). Depuis 1989, elle anime des ateliers - théâtre et crée des spectacles : « Turquerie et Falbalas », spectacle Commedia dell' Arte, au Théâtre de Versailles (1989) ; « Le Shaga » de Marguerite Duras avec Roselyne Sarrazin et Philippe Fauconnier à Orléans et à Besançon (1996). En 1997, elle crée un atelier Opéra - Théâtre en collaboration avec la compagnie Clin d'Oeil de Gérard Audax et avec le professeur d'art dramatique Bruno Sachel. Elle organise plusieurs stages et met en scène de nombreux spectacles où voix et danse se mêlent.

AU PROGRAMME :
• Présentation d'Anna de Noailles – Magda Carneci
• Poèmes de Anna de Noailles – Lucia di Carlo
• Lieds sur les vers de Anna de Noailles : « Ardeur », musique de Jacques de la Presle ; « Quatre poèmes grecques », musique de Louis Vierne – Mihaela Mingheras et Andreï Vieru
• Le Quatuor en fa de Maurice Ravel – le quatuor Lalo
• Chansons sur les vers d'Anne de Noailles : « Violons dans le soir », musique de Camille Saint-Saëns – Mihaela Mingheras et Andreï Vieru
• « Il Tramonto » de Ottorino Respighi – Mihaela Mingheras et le quatuor Lalo
• Poèmes de Anna de Noailles – Lucia di Carlo
Entrée libre.
Réservations indispensables au 01 47 05 15 31
Salle Cortot
78 rue Cardinet – 75017 Paris (M° Malesherbes)



Lundi 8 février à 20 h
La Croisade des enfants de Florina Ilis
Succès critique mais aussi succès de librairie, La Croisade des enfants est une fresque de la Roumanie contemporaine qui a comme point de départ le voyage en train d'un groupe d'enfants vers une colonie de vacances, au bord de la mer Noire. Le train est détourné par les écoliers issus de milieux très différents, enfants gâtés, orphelins, tsiganes et n'arrivera nulle part. Stoppés en pleine campagne, les enfants vont organiser leur résistance devant les troupes spéciales venues de Bucarest et qui ne comprennent pas ce qui se passe. Ils pensent avoir affaire à un groupe de terroristes qui exerce un chantage sur le gouvernement ; on pense par la suite à des malfrats roumains. Les enfants demandent la liquidation des orphelinats et autres maisons d'accueil. Une bagarre entre les deux groupes d'enfants permet aux autorités de reprendre le contrôle de la situation – ce qui se soldera par quelques victimes.
La Croisade des enfants a été traduit en espagnol, portugais, hébreu et hongrois et le film adapté du roman est en tournage actuellement en Roumanie.
Florina Ilis est née en 1968 et fait partie de la nouvelle génération d'auteurs roumains. En 2000 elle a publié un recueil de haïkus, Haïkus et Calligramme. En 2001, elle débute sa trilogie qui comprend La descente de la croix, L'Appel de Mathieu (2002), et La Croisade des enfants (2006). Son dernier livre Cinq nuages coloriés sur le ciel de l'aurore (2008) évoque son expérience japonaise.
En présence de l'auteur, de Olimpia Verger, éditrice et de Constantin Zaharia, critique littéraire.
Salle de conférence de l'Institut Culturel Roumain
1 rue de l'Exposition – 75007 Paris
(M° Ecole Militaire)


Lundi 22 février de 10 h à 18 h
« Les Balkans et la Turquie depuis 1990 »
« La Saison de la Turquie en France (juillet 2009 - mars 2010) est un ensemble de plus de 450 manifestations, dans toute la France, incluant aussi bien de grandes expositions patrimoniales que des installations d'art contemporain, des rencontres littéraires et des débats de société, des colloques scientifiques et des échanges économiques, des partenariats scolaires et des festivals de cinéma, des représentations théâtrales et des dégustations gastronomiques...dans le but de faire mieux connaître un pays avec lequel la France entretient des rapports extrêmement anciens dans tous les domaines. Soutenue par les ministères des deux pays, les collectivités territoriales françaises et de grands mécènes, la Saison de la Turquie en France se propose d'illustrer la multiplicité des liens qui unissent les deux cultures. » Ce colloque international se propose d'analyser la façon dont les pays balkaniques ont évolué pendant les vingt dernières années, si pleines d'événements radicaux qui ont changé la donne en Europe et dans le monde. Des chercheurs venus de l'Europe du sud-est discuteront avec leurs collègues français de la manière dont ont été envisagées les relations politiques et culturelles qui ont intensifié le dialogue du monde balkanique avec le monde occidental, en dépit de la situation extrêmement complexe de cette zone encore sensible du continent européen.

INTERVENANTS : Ali Akay (Turquie), Cristina Birsan (France/Roumanie), Magda Carneci
(Roumanie), Nathalie Clayer (France), Roumiana Stantcheva (Bulgarie), Konstantin Tsitselikis
(Grèce), Enis Tulça (Turquie), Florin Turcanu (Roumanie).
Colloque organisé en partenariat avec la Saison de la Turquie, Le Bureau de la culture et de l'information de l'Ambassade de la Turquie en France et le Centre Culturel Bulgare.
Salle de conférence de l'Institut Culturel Roumain
1 rue de l'Exposition – 75007 Paris
(M° Ecole Militaire)



Jeudi 25 février à partir de 18 h
« Realpolitik » de Ion Bârladeanu
Voici un artiste découvert depuis peu par la galerie H'Art de Bucarest et devenu d'ores et déjà une vedette. Outsider sous le régime communisme, Bârladeanu travaille en cachette à ses collages pendant 40 ans et refuse d'exposer avant la chute du régime de Ceausescu. Son art est un exemple rare d'art subversif créé pendant le communisme. Ses collages traitent de manière ironique et comique une thématique politique et culturelle extraite de la réalité roumaine et proposent une stylistique hybride, mélange de dadaïsme, de surréalisme et de pop art, d'excellente qualité. Présenté par la galerie H'Art à la Foire internationale d'art de Bâle, Ion Bârladeanu est à la suite invité à exposer à la galerie Fred de Londres, aux côtés de Marcel Duchamp, Andy Warhol, Gilbert and George et Joseph Cornell http://www.fred-london.com/index.php? Mode =exhibitions&id=54 Bârladeanu fut présent aussi à l'édition 2009 de la FIAC – Foire Internationale d'Art Contemporain de Paris, où ses collages ont connu un certain succès auprès des acheteurs. Suite à ce succès, la galerie Anne de Villepoix de Paris, en collaboration avec la galerie H'Art de Bucarest et avec l'Institut Culturel Roumain de Paris, organise une première exposition personnelle de l'artiste en France.
« L'Exposition Realpolitik présente une série de collages que Ion Bârladeanu a créés après 1989. Ces collages, réalisés entre 1990 et 1996, constituent une critique à la fois dure et comique à l'adresse des politiciens, des « people » et des VIP de toutes sortes qui se manifestent dans l'espace public roumain. Ceausescu y a une place à part, mais aussi les vedettes bien vivantes de la scène politique postcommuniste. » Dan Popescu
Exposition ouverte du 27 février au 03 avril 2010.
Galerie Anne de Villepoix
43 rue de Montmorency - 75003 Paris
(M° Arts et Métiers)


FÉVRIER
Autres événements
PRESENTATION
■ Vendredi 12 février à 18 h
« LES ICÔNES SUR VERRE DE SIBIEL »
de Giovanni Ruggeri
Éditions CAEfor, 2008
La peinture sur verre est une technique millénaire, introduite en Transylvanie après l'annexion de ce région par l'Empire habsbourgeois (1699). Cette technique s'est répandue massivement dans la population paysanne roumaine de Transylvanie pendant les siècles suivants et elle est bien vivante même à présent. L'icône (du mot grec eikon qui signifie image) est essentiellement liée à la liturgie et à la prière, elle permet au croyant l'adoration de Dieu sous une forme sensible. En contemplant l'icône, le croyant se trouve face à la Présence ineffable, et peut Lui adresser sa prière. Au centre de l'icône orthodoxe se trouve le plus souvent une représentation du Christ ou de la Vierge, mais il y a aussi beaucoup d'icônes représentants des saints (St. Nicolas, St. Georges, St. Elie…).
Journaliste italien et bon connaisseur de la langue et de la culture roumaines, Giovanni Ruggeri nous offre dans ce livre un concentré sur l'origine et la signification des icônes peintes sur verre de Transylvanie. En 72 pages de texte, enrichies de nombreuses photos en couleurs des plus belles icônes du Musée de Sibiel, le livre est un guide complet qui prépare et accompagne la visite de ce musée et permet une connaissance plus profonde de l'ample phénomène populaire de la peinture sur verre de Transylvanie. Le livre est disponible en roumain, anglais, français, allemand et italien.
www.sibiel.net
En présence de Monseigneur Joseph, métropolite de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale.
Réservations au 01 47 05 10 46
Hôtel de Béhague - Ambassade de Roumanie
123 rue Saint-Dominique – 75007 Paris
M° Ecole Militaire

PARUTIONS RÉCENTES

La mort des Ceausescu.
La vérité sur un coup d'Etat communiste de Catherine Durandin
avec la participation de Guy Hoedts
Bourin éditeur, novembre 2009
www.bourin-editeur.fr
« A partir de témoignages inédits, de récits, de mémoires, de documents tirès des enquêtes parlementaires et de la procurature militaire, C. Durandin et G. Hoedts nous donnent un récit précis, vivant, plein d'anécdotes et de révélations, de ces semaines de décembre 1989 où, sous l'apparence d'une révolution populaire, se cachait un coup d'Etat magistral dans lequel étaient impliqués les services de renseignement, du KGB à la CIA en passant par la Securitate roumaine. Nous comprenons enfin pourquoi et comment les médias du monde entier ont été manipulés. »
(quatrième de couverture)

Hégémonie ou déclin de la France ? La Fabrication d'un mythe national de Lucian Boia
Les Belles Lettres, novembre 2009
www.lesbelleslettres.com
« Les métaphores abondent pour décrire "la France qui tombe"... Pourtant (...) la France contemporaine est une nation performante, à la technologie remarquable, à l'espérance de vie parmi les plus élevées... Comment se sont formés ces mythes, celui du déclin actuel et de l'hégémonie passée, qui incitent périodiquement à la quête d'un Sauveur, de Napoléon III à de Gaulle, et du général de Gaulle à Nicolas Sarkozy ? Sans complaisance et sans volonté de forcer l'histoire pour lui donner un sens, Lucian Boia jette un regard impartial sur les débats d'historiens et étudie de près la place du pays dans la hiérarchie européenne et mondiale, de l'Ancien Régime à la V e République. » (quatrième de couverture)