Un débat littéraire d’exception sur le livre « Histoire de la Transylvanie » (Avant-Propos, 2017) soutenu par l’académicien Răzvan Theodorescu et le critique d’art Jan de Maere, à Bruxelles

Un debat litteraire dexception sur le livre  Histoire de la Transylvanie  (Avant-Propos, 2017) soutenu par lacademicien Razvan Theodorescu et le critique dart Jan de Maere, a Bruxelles

L’Institut culturel roumain Bruxelles avec le soutien de l’Ambassade de la Roumanie au Royaume de Belgique a organisé le 6 juillet, à la résidence de l’ambassadeur de Roumanie, un fascinant débat littéraire dédié au livre Histoire de la Transylvanie, publié par le critique d’art Jan de Maere à la Maison d’édition belge Avant-Propos, en2017.


Les invités de l’ICR Bruxelles, l’académicien Răzvan Theodorescu, vice-président de l’Académie roumaine et l’éminent professeur universitaire Jan de Maere ont introduit le public, avec précision et passion, dans l’histoire et la culture multiethnique de la Transylvanie.

Les deux invités ont présenté, du point de vue historique, les évolutions artistiques spécifiques à cette région à travers le temps, qui ont placées la Transylvanie aux croisements des courants et tendances culturels profondément européens.

"C'est à travers l’art que l’on comprend le mieux l’âme roumaine. L’œuvre magistrale de « La Porte du baiser » de Constantin Brâncuși créée à Târgu Jiu (1935- 1938), confronte les stigmates des traditions paysannes, du chamanisme, de l’orthodoxie et de la sagesse de la nature dans sa dimension cosmique à la vision générale de l’artiste moderne.

La spiritualité brancussienne, profondément enfouie en dessous du sentiment religieux, anime le symbolisme sacre des cercles solaires et des spirales des étoiles filantes qu’on retrouve dans l’art populaire et chez Emil Cioran. Quelles sont les racines de cette appartenance à l’univers ?”, décrit Jan de Maere la spiritualité roumaine dans son livre Histoire de la Transylvanie.

L’académicien Răzvan Theodorescu et l’auteur Jan de Maere ont rencontré un public chaleureux, ému et intéressé par les particularités historiques et culturelles de la Transylvanie actuelle, de la Roumanie contemporaine, et ils ont répondu avec générosité aux questions mises par les personnes présentes, parmi lesquelles Son Excellence Philippe Beke, l’ambassadeur de la Belgique en Roumanie entre 2011-2014.

L’Institut culturel roumain Bruxelles remercie les deux invités pour la finesse et l’élégance du langage et pour leur fascinent échange d’idées lors d’un événement unique qui a marqué, symboliquement, la fin du premier semestre de 2018 dans l’agenda culturelle de l’ICR Bruxelles.

Jan de Maere, critique d’art, professeur distingué de l’histoire d’art à l’Université Vrije de Bruxelles et à l’Université Duke, est spécialiste dans l’art flamand des siècles XVI-XVII. Fin connaisseur de l’art roumain contemporain, Jan de Maere a suivi son évolution et l’a promu ces derniers 20 ans. En juillet 2015, le professeur Jan de Maere a été décoré par le président de la Roumanie avec l’Ordre du mérite culturel, au Grade de Grand Officier, et en novembre 2016, le président de la République française lui a conféré le titre de chevalier de la Légion d’Honneur, la plus importante distinction du gouvernement français.

Răzvan Theodorescu est académicien, historien d’art, docteur ès sciences historiques, le président de la Section d’Arts, Architecture et Audio-Visuel de l’Académie roumaine, secrétaire général de l’Association Internationale d’Etudes Sud-Est Européennes, professeur à l’Université d’Arts, membre titulaire de l’Académie Roumaine dès 2000. Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République Française depuis 2003, membre de l’Académie de Sciences de New York (1998), membre titulaire de l’Académie Européenne de Sciences, Arts et Lettres depuis 2002, Grand Officier de l’Ordre National pour Mérite (2000), Răzvan Theodorescu a été ministre de la culture entre 2000-2004. En 2018 il a été élu vice-président de l’Académie roumaine.

Dans le contexte de la célébration du Centenaire de la Grande Union et de la fin de la Première Guerre mondiale, l’ICR Bruxelles propose si bien au public belge qu’au public international toute une série d’événements de diplomatie culturelle qui mettent en évidence le rôle et l’activité des personnalités remarquables dans le développement et la multiplication des échanges académiques et culturels entre la Roumanie et la Belgique.