Le mois du cinéma roumain à Strasbourg

ICR Bruxelles et l'Associationdes étudiants roumains de Strasbourg (ADERS) organisent le 5ème mois du cinéma roumain à l'Odyssée de Strasbourg, du 8 février au 14 mars. Au programme : sélection de documentaires, comédies, adaptation de romans et récits de la littérature classique roumaine, films historiques, d'amour ou socio-politique de Roumanie et de la République de Moldavie. 


L'ouverture du festival aura lieu mercredi, le 8 février à 20h, avec la projection du film Pourquoi moi ? (ro. De ce eu ? de Tudor Giurgiu, 2015), inspiré de l'affaire du procureur Cristian Panait, très médiatisée en 2002, suite à son suicide, lors des enquêtes visant des jeux d'influence entre collègues juges et hommes politiques roumains de l'époque.

Jeudi, le 9 février à 20h, la réalisatrice Oana Giurgiu présentera le documentaire Aliyah DadA, un hommage rendu aux premiers juifs qui ont émigré du village de Moineşti (Roumanie) en Palestine. L'histoire est composée d'interviews, souvenirs, témoignages et faits historiques, découpée et reconstituée à partir de collages, le tout dans le style dada. Ainsi, Oana Giurgiu a dédié ce documentaire aux fondateurs du dadaïsme, les poètes Tristan Tzara et Marcel Iancu.

La personnalité universelle de ces deux artistes sera mise à l'honneur lors de la projection du documentaire Tristan Tzara - L'homme approximatif d'Ilinca Neagu, 2016), réalisé par l'Institut culturel roumain lors de l'exposition homonyme, consacrée au fondateur du Dadaïsme au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg en 2015. Ce documentaire compte des entretiens avec le président de l'Institut culturel roumain, - Radu Boroianu, l'académicien Eugen Simion, le critique littéraire Petre Răileanu, le professeur Marius Hentea, le directeur de l'Institut culturel roumain Bruxelles, Robert Adam, la directrice du Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, Estelle Pietryzk et les commissaires de l'exposition, Serge Fauchereau et Henri Behar. La projection aura lieu dimanche, le 19 février à 12h30.

La mémoire collective de l'histoire juive en Europe représente le fil rouge de l'édition 2017 du festival. L'évocation des personnes qui ont influencé cette histoire, tel que la fameuse Ana Pauker, membre du parti communiste roumain de l'époque, mentionnée également dans le documentaire Aliyah DadA, sera analysée lors de la projection du documentaire L'Impératrice Rouge - la vie et les aventures d'Ana Pauker, samedi, le 18 février, à 20h.

L'acteur Mircea Diaconu (Philanthropique) et le réalisateur Igor Cobileanski (Affaire Est) de la République de Moldavie présenteront leurs films respectifs afin d'introduire le public dans l'univers de la nouvelle vague du cinéma roumain.

Une section court métrages qui inclut : Annick (r : Bianca Sescu, 2015), l'animation La marée de Selkie (r : Dan Ene, 2015), 1969 (r : Alexandru Aurelian Ispas, 2013), Une Colline (r : Diana Munteanu, 2016), et Elle dort à jamais mon enfance (r : Alexandru Petru Badelita, 2016) sera projetée samedi, le 11 février, en présence des réalisateurs Bianca Sescu et Dan Ene.  


Annick - À 18 ans, Annick vit avec sa mère. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle veut faire dans sa vie et blâme sa mère pour tous ses échecs, y compris pour le départ de son père.

La marée de Selkie - Attiré par un mirage, Selkie part dans un voyage initiatique à travers un monde mystérieux dans lequel la fantaisie et la réalité se mélangent, à la frontière évasive entre enfance et adolescence.

1969 - En 1969, une petite communauté se prépare pour l'événement le plus important dans la vie des habitants. Pour la première fois un homme va marcher sur la lune.

Une colline - Corina se rend en Transylvanie avec son père afin de mesurer puis de vendre les terres que sa mère leur a laissé en héritage. En arpentant ces collines, elle réalise que la confrontation avec le passé et sa famille n'est pas aussi simple à accepter qu'elle le pensât. Pendant ce temps, au village, la fête des roues se prépare.

Elle dort à jamais mon enfance - "Faire ce film à ce moment de ma vie me paraît nécessaire pour moi. J'ai toujours ressenti une grande honte à parler de mon enfance, même si cela m'a toujours rendu triste." - témoigne le réalisateur Alexandru Petru Badelita


Le festival est soutenu par le Consulat général de Roumanie à Strasbourg et par la plateforme LaStrasbourg.com. Le design et la carte graphique appartiennent à l'artiste visuelle Ioana Țibulcă.


Programmation complète ici

Programme :

  • Mercredi, le 8 février, 20h : Ouverture du festival avec la projection du film Pourquoi moi ? (r : Tudor Giurgiu, 2015) - en présence du producteur Oana Giurgiu
  • Jeudi, le 9 février, 20h : Aliyah DadA (2014) - en présence de la réalisatrice Oana Giurgiu
  • Samedi, le 11 février, 20h : Section court métrages, en présence des réalisateurs Bianca Sescu et Dan Ene
  • Mardi,14 février, 20h : Philanthropique (r : Nae Caranfil, 2002), en présence de l'acteur du rôle principal, Mircea Diaconu
  • Samedi, le 18 février, 20h : L'impératrice Rouge - la vie et les aventures d'Ana Pauker (2016)
  • Dimanche, le 19 février, 12h30 : Tristan Tzara - L'homme approximatif (Ilinca Neagu, 2016)
  • Dimanche, le 19 février, 20h : Affaire Est (2016), en présence du réalisateur Igor Cobileanski


Période : du 8 février au 14 mars 2017

Lieu : Cinéma Odyssée : 3 rue des Francs Bourgeois, 67000 Strasbourg