Exposition Cadres de mémoire. Des objets qui (nous) parlent

Du 29 novembre 2017 au 29 décembre 2017

Vernissage/Table ronde le 29 novembre 2017,

Institut Culturel Roumain de Paris, 1 rue de l’Exposition, 75007

Entrée libre sous réservation obligatoire à 0147051531 ou institut@institut-roumain.org


Comment les objets nous définissent-ils? Une vingtaine d'auteurs d'origine roumaine, contraints à l'exil ou qui ont choisi de vivre dans un autre horizon, ont été invités à rédiger un texte sur le thème de "l'objet en exil". Quels objets ont-ils sauvé en partant vers un autre pays, une autre société, une autre langue? Écrits, photographies et objets se font écho pour illustrer concrètement et symboliquement - à travers une vingtaine d'affiches - l'expérience de la migration, de l'appartenance et de la mobilité culturelle.

Un projet du Musée National de la Littérature Roumaine de Iasi en partenariat avec l’Institut Culturel Roumain de Paris, coordonné par Monica Salvan et Cristina Hermeziu, illustré par Corneliu Grigoriu, graphiste.

Au programme :

1. à partir de 18h30 Table ronde « Des objets qui (nous) parlent. Mobilité et appartenance », animée par Cristina Hermeziu, journaliste littéraire. Participent :

  • Barbara Cassin, écrivaine et philosophe : « Des objets-récits. Le réseau de « Maisons de la sagesse-traduire» ;
  • Catalin Pavel, écrivain et archéologue : « Le double apprentissage ou la biographie des objets ».
  • Monica Salvan,journaliste culturelle : « Objets et récits migratoires »


2.à partir de 19h30Vernissage* de l’exposition Cadres de mémoire. Des objets qui (nous) parlent,présentéepar Monica Salvan et Corneliu Grigoriu,en présence des auteursGabriel Badea Păun, George Banu, Cristina Ion, Gabriela Lupu, Axia Marinescu, Basarab Nicolescu, Ovidiu Nimigean, Irina Teodorescu .

* plus d’info Exposition. Cadres de mémoire. Des objets qui (nous) parlent

Comment les objets nous définissent-ils? Comment évoquent-ils la spécificité d’un parcours, l’unicité d’une personne ? Que révèlent-ils de notre appartenance à un univers culturel, de la relation que nous avons avec cet univers – qu’il soit ancré dans la société d’origine ou dans la société d’adoption ?

La mobilité, le fait de s’installer dans un espace culturel différent, nous obligent à sortir d’une certaine routine de la relation au monde extérieur. La nécessité de faire une sélection, de réfléchir sur l’importance fonctionnelle ou symbolique des objets, sur leur rôle de représentation dans la relation à nos semblables jette une lumière nouvelle sur la façon dont chacun envisage et construit son parcours.

Les objets que l’on doit sauver, tout comme les objets que nous offrons, sont sans doute porteurs de sens. Ils peuvent susciter des questions sur la mémoire, sur le changement (de l’évolution des goûts jusqu’aux changements personnels plus profonds), sur la relation à nos semblables. Leur extériorité reflète la façon dont se déplacent nos frontières intérieures.

Une vingtaine d’auteurs d’origine roumaine ont été invités à rédiger un texte sur le thème de l’objet en exil.Écrits, photographies et objets se font écho pour illustrer concrètement et symboliquement - à travers une vingtaine d'affiches - l'expérience de la migration, de l'appartenance et de la mobilité culturelle.

Ont signé des textes : Gabriel Badea-Păun, George Banu, Florin Bican, Rodica Binder, Olimpia Bogdan-Verger, Angela Bratsou, Jan Cornelius, Dinu Flămând, Cătălin Dorian Florescu, Anca Fronescu, Dana Grigorcea, Cristina Ion, Jozefina Komporaly, Gabriela Lupu, Norman Manea, Axia Marinescu, Andrei Mihăilescu, Basarab Nicolescu, Ovidiu Nimigean, Cătălin Pavel, Cristina Simion, Irina Teodorescu .

Les textes des auteurs participantsont été publiés intégralement dans 4 numéros consécutifs de la revue Dacia literară, en 2016.